Lucie/080526-id1608

From LostRing

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[edit] mon périple // my journey (link)

[edit] May 26

Quote...

Je tiens à vous faire part de ce qui m'est arrivé ces derniers temps... je m'efforce de continuer ma route mais c'est l'énergie qui manque et les inquiétudes qui montent... des embûches dans tout les sens. Ariadne, qui était jusqu'alors notre pillier, ne va pas bien du tout, ce qui ne fait qu'accentuer mon sentiment de volatilité, je ne sais plus trop quoi penser, je suis dans un pays étrange, ou je dois poter un voile et je comprend pas la langue, j'ai un peu perdu le sens de la direction, j'ai l'impression terriblement inquiétante que notre mission perd sa force et son sens... j'aimerais rentrer à paris, et m'entrainer avec des agonothetai pour retrouver confiance... j'ay crois, je veux qu'on accomplisse notre mission et je veux rentrer chez moi.

Quand j'étais à Beyrouth, j'ai recontré beaucoup de gens, j'avais prévu de commencer à m'entraîner avec eux, les choses ce passaient bien, et j'étais pleine de confiance après l'Israel. Mais tout d'un coup, une mini-guerre civile à éclaté et tout à bascullé. En l'espace de quelques heures, la ville a commené à "pêter" dans tous les sens et je me suis retrouvée cloîtré dans un appartment. J'ai du coup entrepris de faire mon labyrinthe personnel pour rentrer en contact avec les autres Lucies mais le soir où je l'ai fait, sur terrasse, des tirs de balles et des grenades on tout d'un coup éclaté tout près de chez moi, je me suis retrouvée là dehors, pétrifié à l'idée de ce qu'il se passait et incapable de me sortir de l'état dans lequel je m'étais trouvée. Car en faisait mon labyrinthe, je me suis trouvée en la comagnie d'êtres chers, je ne sais pas qui mais des gens qui me connaîssaient très très bien, un garçon, notamment un peu plus agé que moi qui n'arrétait pas de me faire rire... J'étais bien, commme je ne l'ai pas été aussi loin que je puisse me souvenir... et je ne voulais plus partir...

Les coups de feux se sont peu à peu transformés en orage et je me suis retrouvée là sous la pluis et la foudre, trempée, tremblante et déserpérée du monde dans lequel je me trouvais...

Je ne sais pas comment c'est ailleurs mais je sais que j'y étais bien, incroyablement bien et je n'attend qu'une chose c'est d'y retourner... je veux rentrer chez moi...

J'ai fuis Beyrouth de peur de rester coincée là et de ne plus pouvoir avancer dans ma mission. Je suis partie en Syrie avec une photographe qui m'a pris sous le coude et me fait travailler pour elle. J'aurais voulu retourner à Paris mais elle partait pour l'Iran et m'a proposé de m'emmernner avec elle. N'ayant pas trop le chois financièrement parlant j'ai accepté et j'y suis maintenant.

J'aimerais refaire un labyrinthe personnel pour retrouver le comfort que j'y avais trouvé mais quand je vois l'état dans lequel se trouve Ariadne je ne sais pas si je peux. Et puis ici, c'est casiment impossible de trouver une endroit tranquille, à l'abris des regards de tout le monde pour faire ce genre de chose. Du coup je continue, en bon chariton, à parler aux gens et rameuter du monde... mais je me réjouis de rentrer à paris.

(translation by Khaos)

I want to share with you what arrived to me lately... I endeavour to carry on my road but it's the energy which misses and concerns which go up... obstacles in all directions. Ariadne, which was until now our pillar, does not go well at all, which does nothing but accentuate my feeling of volatility, I do not really know what to think any more, I am in a strange country, where I must wear a veil and I don't understand the language, I lost a bit my sense of direction, I have the terribly worrying impression that our mission loses its force and its direction... I would like to return to Paris, and train with with agonothetai to regain confidence.. I believe in that, I want us to achieve our mission and I want to get back home.

When I was in Beirut, I met many people, I had planned to start training with them, things were going well, and I was full with confidence after Israel. But suddenly, a civil mini-war broke out and everything changed. In the space of a few hours, the city started to "blow" everywhere and I found myself cloister in one appartment. Si I decided to make my personal labyrinth to make contact with the other Lucies but the evening when I did it, on terrace, shootings and grenades flew suddenly very close to at home, I found myself there outside, petrified with the idea of what it occurred and unable to leave the state I was in. Because of my labyrinth, I was in the company of loved beings, I do not know who but people who knew me very very well, a boy, in particular a little older than me who keep making me laugh… I was well, like I never was as far as I can remember... and I didn't want to leave any more…

The shots became storm and I found myself there under the rain and the lightning, soaked, trembling and désperate of the world in which I was…

I do not know how it is elsewhere but I know that there I felt well, incredibly well and I only wait for one thing get back there... I want to get back home...

I have flee Beirut of fear of remaining wedged there and unable to advance in my mission. I left for Syria with a photographer who took me under her protection and makes me work for her. I would have liked to go back to Paris but She left for Iran and asked me to go with her. Not having too much choice financially speaking I accepted and I am there now.

I would like to do a personal labyrinth again to find the comfort that I had found there but when I see the state in which is Ariadne I do not know if I can. And here, it's nearly impossible to find a quiet place, hidden from the glances of everyone, to make this kind of thing. So, like a good Chariton, I keep on speaking to people and make them join us... but I'm delighted to return to Paris soon.